L’auteur-compositeur-interprète et multi-instrumentiste Gabriel Côté, originaire d’Abitibi-Ouest, poursuit son exploration du territoire avec Le jour se lève à Gallichan, un court métrage inspiré de son mini-album.

« Quand j’ai créé le mini-album, je voyais déjà des images, presque un film. Alors j’ai eu envie de le transposer à l’écran, de faire vivre cet univers autrement, à travers ce qui m’inspire et ce que la musique fait émerger », confie Gabriel Côté.

Mettre des images sur les mots, voilà ce qui animait Gabriel Côté dans la création de Le jour se lève à Gallichan. Si le mini-album a nécessité un long travail de composition, le court métrage, lui, a pris forme plus rapidement, le temps d’un été. « C’était agréable de le faire », souligne l’artiste.

Ayant passé de nombreuses années à Gallichan, l’artiste demeure profondément attaché à ce lieu qui nourrit son imaginaire. « C’est vraiment un endroit qui m’inspire. On est proche de la nature, de la faune et de la flore. C’est aussi en lien avec mon projet de retour à la terre. C’est personnel », précise Gabriel Côté.

Le court métrage Le jour se lève à Gallichan et le mini-album du même nom représentent deux facettes d’un même projet artistique. L’un par la musique, l’autre par l’image, ils traduisent la même envie de raconter un univers empreint de sensibilité et d’attachement au territoire.

Pour ce projet, Gabriel Côté a dû relever plusieurs défis, notamment sur le plan logistique et communicationnel. Le réalisateur devait transmettre avec précision la vision qu’il avait en tête afin de faciliter le travail de son équipe et d’assurer la cohérence du projet.

Le court métrage Le jour se lève à Gallichan est désormais disponible sur la chaîne YouTube de l’artiste. Depuis sa sortie, les réactions du public se révèlent très positives. « J’ai de bons retours », soutient Gabriel Côté, satisfait de l’accueil réservé à son œuvre.

L’artiste n’exclut d’ailleurs pas de poursuivre l’aventure du côté du cinéma. « Si tout va bien, je garde l’esprit ouvert pour ce type de projet », conclut-il.