Le gouvernement du Québec a confirmé, le 25 septembre, l’abandon de sa réforme du Régime forestier. La mesure, présentée il y a plusieurs mois, avait suscité de vives critiques au sein de l’industrie et de l’opposition officielle.
Le porte-parole libéral en matière de forêts, André Fortin, a réagi en soulignant le temps et les efforts perdus autour d’un projet qu’il qualifie d’improvisé. Selon lui, le secteur forestier demeure sans plan clair ni prévisibilité à court terme. « Tout est à refaire et l’industrie devra encore attendre et opérer sans aucune prévisibilité », a-t-il déclaré.
Celui qui est aussi député de Pontiac a déclaré qu’« abandonner cette réforme bâclée était la seule bonne chose à faire, mais l’entêtement et le manque d’écoute de la CAQ auront coûté des années et des centaines d’emplois.
Un nouveau régime forestier est absolument nécessaire et ça mérite beaucoup mieux qu’un travail de coin de table. Il faut d’abord écouter le milieu pour réellement comprendre les besoins et y répondre efficacement. »
Le représentant libéral estime que cet épisode illustre un manque de considération pour les régions fortement dépendantes de l’économie forestière. À ses yeux, l’échec de la réforme témoigne d’une démarche gouvernementale mal préparée et aux conséquences négatives pour les communautés concernées.
Précision de notre rédaction
Le Citoyen a reçu des dizaines de réactions à la suppression du projet 97. Nous ne les avons pas toutes publiées car le point de vue du Parti libéral reflète l’avis général des autres intervenants.